En fait, le jardinage bio n’est pas quelque chose de complexe. Il s’agit tout simplement d’appliquer au jardinage classique les principes de l’agriculture biologique. Si vous voulez vous y mettre, il est tout de même essentiel que vous en compreniez le principe. Et il faut reconnaître que vous n’êtes pas le seul à vous y intéresser car on constate un intérêt croissant pour ce type de jardinage. De plus, les résultats sont bluffants, à tel point qu’ils sont à la hauteur des attentes des jardiniers les plus expérimentés.
Comprendre la notion du jardinage bio
Les différences du jardinage bio consistent en premier lieu en la suppression des intrants chimiques, tels que les pesticides, les herbicides, les acaricides, etc. Puis, les dépenses sont très limitées, aussi bien dans le domaine des outils que des semences. Souvent, c’est le jardinier bio qui fabrique lui-même ses semences. Quant à la fertilisation, le compost est privilégié, ces résidus de la table et de la culture, donc, pêle-mêle, des plantes coupées, des pelures de carottes et de pommes de terre, des os broyés, etc.
Les bonnes façons de désherber
Il est communément admis qu’il est impossible de désherber dans produits chimiques, mais aujourd’hui, nous savons que c’est totalement faux. Vous pouvez très bien désherber sans ces produits, si vous en avez vraiment la volonté. Bien sûr, il faut lutter contre les mauvaises herbes, d’autant plus qu’elles ont souvent des racines très denses et surtout, parce qu’elles favorisent le développement de parasites, de certaines maladies cryptogamiques et diverses autres pourritures. Elles peuvent envahir très rapidement tout votre jardin, qui aura alors l’image d’un jardin abandonné. Et certaines de ces mauvaises herbes sont toxiques et allergisantes. Comment donc en venir à bout de façon bio ? Par le paillage, entre autres techniques. Vous recouvrez le sol de matières organiques végétales, minérales ou textiles, ce qui évite son érosion et son dessèchement. Ce système conserve l’humidité du sol, isole, protège la microfaune qui y vit, apporte de l’humus et empêche la prolifération des mauvaises herbes.
Jardinez naturellement
Dès que les racines des adventices apparaissent, pensez à désherber et de préférence par temps sec et lorsque la terre est humide, afin que l’opération se fasse plus facilement. Vérifiez régulièrement, et au besoin, remettez-vous à désherber, notamment pour les vivaces car au cas où vous n’avez pas bien arraché les racines, elles vont produire de nouvelles pousses. Il y a la recette de grand-mère pour désherber, bio et très efficace : de l’eau, à mélanger avec du vinaigre et du sel. Une autre solution, c’est tout simplement l’eau de cuisson des pommes de terre. Les outils qu’il vous faut sont la binette, la ratissoire, le serfouette, le couteau désherbeur, le grattoir, le désherbeur à deux dents, le désherbeur thermique, etc. Tout dépend de la zone à traiter : allée, massif, etc. Les orties sont à arracher début août à fin septembre, les ronces et les espèces sarmenteuses dans la deuxième quinzaine de juin, le chardon fin juillet tandis que le chiendent, la prêle et le rumex en juillet-août.